L’économie nationale est, on le sait, affectée par la crise économique mondiale. En conférence publique avant-hier au Centre de recherche ouest-africain (Croa) sur la question, Mansour Cama du Conseil national du patronat (Cnp) est revenu sur les voies et moyens pour sa relance. Un soutient de l’Etat à l’économie nationale, une accélération de l’intégration régionale, un investissement public/privé, une diversification des partenariats, une bonne gouvernance aussi bien publique que privée, le développement des services, booster la production nationale, insister sur la formation, organiser la recherche économique, revenir à la prospection et à la planification adéquate... Voilà, entre autres, les solutions proposées par le président du Conseil national du patronat (Cnp) afin de relancer l’économie nationale affectée par la crise financière mondiale. Mansour Cama abordait, avant-hier, ce thème au Centre de recherche ouest-africain (Croa), à l’occasion d’une conférence publique organisée par les Alumni (anciens boursiers) du département d’Etat américain. Le conférencier, lui-même un ancien de l’Université Georgetown de Washington, a beaucoup insisté sur la transparence et le contrôle citoyen pour ce faire. Des spécialistes comme l’ancien ministre socialiste, Mamadou Faye, le parlementaire Mamour Cissé ou encore Coumba Ndoffène Diouf de la Faculté des Sciences économiques et de Gestion de l’Ucad ont intervenu. Ils estiment qu’il faut repenser notre politique industrielle et intervenir, si nécessaire, voire même rebâtir l’économie mondiale. Auparavant, le conférencier a soutenu que la crise n’est pas arrivée en trouvant une économie bien solide. Il a rappelé les crises alimentaires et énergétiques, la dette intérieure, la relative maîtrise de l’inflation ou encore le « manque de concertation avec les acteurs économiques ». De son point de vue, le profil de l’économie sénégalaise dépend beaucoup des importations et le tourisme - qui a connu une baisse de 30% de ses activités - est le secteur le plus touché. Il a aussi soutenu que les transferts des émigrés - qui a atteint un pic - l’aide publique au développement et l’investissement direct étranger pourraient connaitre une baisse. Mansour Cama a souligné que les Pme accèdent difficilement aux financements et que les politiques volontaristes de l’Etat produisent parfois des contraintes d’ordre budgétaires. Pour lui, il faut alors un plan de relance pour sauver notre économie, c’est-à-dire « définir ce qu’il faut faire et où aller ». Aly DIOUF |
samedi 6 juin 2009
CRISE ÉCONOMIQUE : Repenser la politique industrielle
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