lundi 22 juin 2009

SEMAINE NATIONALE CONTRE LA DROGUE : Une synergie d’actions pour venir a bout d’une pratique néfaste

Le Comité interministériel de lutte contre la drogue (Cild) a fait, avant-hier, face à la presse pour expliquer les tenants et les aboutissants de la Semaine nationale de mobilisation contre la drogue. Cette 22ème édition sera marquée par quatre événements phares dont le lancement sera effectué à Podor et la clôture à Guédiawaye.
Du 20 au 26 juin prochain, notre pays va célébrer la semaine nationale de mobilisation contre la drogue.
Cette semaine sera la 22ème du genre. Cette année, le slogan est « Pour une synergie d’actions contre la drogue ». Une devise qui entre dans le cadre du thème triennal qui est « la drogue contrôle-t-elle ta vie, ta communauté ? Pas de place à la drogue ! ».
Selon le coordonnateur du Comité interministériel de lutte contre la drogue (Cild), Assane Sall, quatre événements phares vont marquer la célébration de cette édition. Il y a d’abord la cérémonie de lancement qui aura lieu à Podor, le samedi 20 juin.
Cette manifestation sera rehaussée par la présence du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de la Décentralisation qui est, par ailleurs, président du Cild. Cheikh Tidiane Sy y sera avec son staff et les acteurs de la lutte contre la drogue.
Le deuxième rendez-vous de la semaine sera le 25 juin. Pendant cette date, l’Ong Jamra va organiser sa journée au théâtre national Daniel Sorano. Le lendemain, le 26 juin, qui coïncide avec la journée internationale, il sera procédé à l’incinération des drogues saisies à Dakar et sa banlieue aux alentours des Mamelles.
A la date d’avant-hier, les quantités de drogues saisies par la gendarmerie sont de 4,15 tonnes de chanvre indien et 34,1 kilogrammes de cocaïne.
C’est compte non tenu, a expliqué Mamour Bâ du Cild, des saisies de la police, de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) et de la douane.
Le quatrième et dernier événement phare de cette semaine aura lieu dans l’après midi du 26. Des manifestations seront co-organisées par des associations de Guédiawaye où aura lieu la cérémonie de clôture.
Selon le président de la Fédération des Ong sénégalaises de lutte contre la drogue (Fonselud), Cheikh Diop, à coté de ces événements phares, d’autres manifestations sont prévues à travers les quartiers de Dakar, mais aussi sur l’ensemble du territoire national.
Aly DIOUF

BONNE GOUVERNANCE : Les comptes nationaux seront trimestriels d’ici 2 ans

En 2008, le Sénégal a initié un projet-pilote devant aboutir à l’utilisation des comptes nationaux trimestriels. Cette initiative, qui entre dans le cadre de la Norme spéciale de diffusion des données (Nsdd) du Fmi, sera opérationnelle dans deux ans. L’atelier de présentation des résultats provisoires s’est tenu mardi à Dakar.
Dans deux ans, les comptes nationaux annuels retraçant l’évolution de l’économie vont céder la place aux comptes nationaux trimestriels. L’annonce est faite par Babakar Fall, le Directeur général (Dg) de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd). C’était mardi à l’occasion d’un atelier de présentation des résultats provisoires des comptes nationaux trimestriels du Sénégal. Notre pays s’était engagé à élaborer des comptes trimestriels. Selon Monsieur Fall, le projet-pilote, commencé en 2008, a bénéficié du soutien du Fmi, de l’Institut national français de la statistique et des études économiques (Insee), de la Direction de la comptabilité nationale du Maroc et du Projet d’appui au programme national de bonne gouvernance (Papnbg).
Le calcul de comptes trimestriels fait parties des exigences de la Norme spéciale de diffusion des données (Nsdd) du Fmi. Celle-ci, qui est établie en mars 1996, est la norme spéciale de diffusion des données. Elle exige la diffusion dans des délais réguliers et avec une périodicité établie, un certain nombre d’indicateurs économiques dont le Produit intérieur brut (Pib) trimestriel. Ce dernier est actuellement utilisé dans des pays de l’Ocde et de l’Union européenne. Des pays asiatiques et latino-américains ont commencé aussi à l’utiliser. En Afrique, le Maroc et la Tunisie sont les pionniers. En l’adoptant, soutient Babakar Fall, le Sénégal souhaite se hisser rapidement aux standards internationaux, mais aussi assurer une meilleure cohérence dans le suivi de la conjoncture économique.
Pour le chef de l’Unité de la coopération technique internationale à l’Insee, Alain Tranap, « l’intérêt particulier que présentent les comptent trimestriels tient essentiellement au fait qu’ils constituent le seul ensemble cohérent d’indicateurs qui soit disponible à bref délai et apte à fournir une vue globale de l’activité économique récente ». Il souligne qu’il y a « une longue route à faire » et préconise une approche méthodique, une base de données trimestrielles ou encore un partenariat avec les producteurs de données. Bakary Sacko, du volet statistique de la composante économie du Papnbg, a salué l’élaboration des comptes trimestriels du Sénégal permettant d’améliorer les produits statistiques et donner ainsi beaucoup plus de visibilité.
Aly DIOUF

lundi 8 juin 2009

Kaay Fecc : Une cinquième édition positive

Les rideaux sont tombés sur la cinquième édition du festival international Kaay Fecc qui a eu lieu à Dakar du 30 mai au 05 juin 2009. Les anciens danseurs du ballet national sont les parrains de cette édition. A en croire Gacirah Diagne, présidente de l’Association du même nom et par ailleurs présidente de ce festival centré autour de la danse, les « acquis sont positifs ». Danseurs et chorégraphes originaires d’Afrique, d’Europe et des Amériques mais aussi du Sénégal ont croisé leurs regards » sur la scène exclusive du centre culturel Blaise Senghor. Au menu, on avait des danses contemporaines, traditionnelles et urbaines et des projections de films documentaires sur la danse.
Aly DIOUF

samedi 6 juin 2009

DÉVELOPPEMENT LOCAL : GRAND-YOFF VEUT ÊTRE LA PREMIÈRE COMMUNE DE DAKAR


La commune d’arrondissement de Grand-Yoff veut être la première des 19 du département de Dakar en matière de développement local. L’édile de cette municipalité l’a réaffirmé dimanche dernier au quartier Khar Yalla. C’était durant une journée d’investissement humain (Set-Setal) dans le cadre du partenariat entre la Fédération des associations féminines du Sénégal (Fafs) et le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp). Cette action, selon ses initiateurs, vise à « renforcer la sensibilisation dans les zones à fort taux de prévalence ». Le maire, Mamadou Mbaye et son équipe ont fait le déplacement dans ce quartier où habite le maire de Dakar, Khalifa Sall. Il y avait aussi l’ancien maire, Babacar Ndao. Devant les populations, les deux hommes ont réaffirmé leur volonté de transcender leurs divergences politiques et de travailler collégialement au bénéfice de Grand-Yoff.

Aly DIOUF

FORCE DE PROPOSITION : LA CFD POUR UN NOUVEAU TYPE DE MILITANTISME


Le landerneau politique sénégalais vient de s’enrichir d’une nouvelle organisation. La Convergence des forces pour le développement du Sénégal (Cfd) est lancée officiellement ce samedi à la Place du souvenir. Ce mouvement, qui aspire de devenir la « pièce locomotrice de la Génération du concret (Gc) », ambitionne, selon son coordonnateur, Cheikh Diop, de « transformer le paysage économique du Sénégal ».

« Nous ne sommes pas dans l’opposition, nous ne sommes pas contre le président Wade, nous sommes une force de proposition à sa politique », a dit M. Diop, ancien président du comité scientifique du Forum de la banlieue. Jetant un « regard responsable » sur les récentes élections, il a parlé d’un « échec de la Gc ». Il a soutenu que « le Pds est malade de ses dirigeants » et est miné par une « mauvaise foi de ses responsables » et un certain « essoufflement politique », d’où l’importance de la « nouvelle mission » de la Gc. La Cfd, qui a déploré l’existence de 120 partis politiques soutient que « les Sénégalais ont besoin d’être fédérés, de se réconcilier avec eux-mêmes ».

Aly DIOUF

IFACE-DROITS DU CONSOMMATEUR : UNE AFFAIRE DE TOUS LES CITOYENS


Dans le cadre des journées portes ouvertes de l’Institut de formation en administration et en création d’entreprise (Iface), de la Faseg de l’Ucad, Momar Ndao de l’Association du consommateur du Sénégal (Ascosen) a été invité à y donner une conférence ce week-end sur les droits du consommateur à travers le thème : « Protection des consommateurs au Sénégal, l’exemple de l’Ascosen ». Faisant la genèse de ce droit, M. Ndao a dit que le discours du président Kennedy devant le congrès américain, le 15 mars 1962, a engendré quatre droits fondamentaux liés à la consommation. Il s’agit, entre autres, du droit d’informer contre la publicité fallacieuse, le droit de choisir et le droit à la sécurité. Il a aussi fait l’historique de la protection des consommateurs au Sénégal avec la création en 1975 de la première association consumériste en passant par la création de l’Ascosen, de l’Adeetels et de l’Adec, jusqu’à Sos consommateurs. Les actions de ces organisations consuméristes sont, explique-t-il, le lobbying, l’éducation et l’information ; cela afin d’assurer la protection des consommateurs. 3nous sommes souvent désarmés face à ce que nous consommons », a reconnu M. Kane qui s’est félicité du combat des consuméristes. De l’avis de Meïssa Babou, professeur de Marketing, « au-delà du marketeur, le droit du consommateur doit intéresser tous les citoyens ».

A. DIOUF

CRISE ÉCONOMIQUE : Repenser la politique industrielle


L’économie nationale est, on le sait, affectée par la crise économique mondiale. En conférence publique avant-hier au Centre de recherche ouest-africain (Croa) sur la question, Mansour Cama du Conseil national du patronat (Cnp) est revenu sur les voies et moyens pour sa relance.

Un soutient de l’Etat à l’économie nationale, une accélération de l’intégration régionale, un investissement public/privé, une diversification des partenariats, une bonne gouvernance aussi bien publique que privée, le développement des services, booster la production nationale, insister sur la formation, organiser la recherche économique, revenir à la prospection et à la planification adéquate... Voilà, entre autres, les solutions proposées par le président du Conseil national du patronat (Cnp) afin de relancer l’économie nationale affectée par la crise financière mondiale. Mansour Cama abordait, avant-hier, ce thème au Centre de recherche ouest-africain (Croa), à l’occasion d’une conférence publique organisée par les Alumni (anciens boursiers) du département d’Etat américain. Le conférencier, lui-même un ancien de l’Université Georgetown de Washington, a beaucoup insisté sur la transparence et le contrôle citoyen pour ce faire. Des spécialistes comme l’ancien ministre socialiste, Mamadou Faye, le parlementaire Mamour Cissé ou encore Coumba Ndoffène Diouf de la Faculté des Sciences économiques et de Gestion de l’Ucad ont intervenu. Ils estiment qu’il faut repenser notre politique industrielle et intervenir, si nécessaire, voire même rebâtir l’économie mondiale.

Auparavant, le conférencier a soutenu que la crise n’est pas arrivée en trouvant une économie bien solide. Il a rappelé les crises alimentaires et énergétiques, la dette intérieure, la relative maîtrise de l’inflation ou encore le « manque de concertation avec les acteurs économiques ». De son point de vue, le profil de l’économie sénégalaise dépend beaucoup des importations et le tourisme - qui a connu une baisse de 30% de ses activités - est le secteur le plus touché. Il a aussi soutenu que les transferts des émigrés - qui a atteint un pic - l’aide publique au développement et l’investissement direct étranger pourraient connaitre une baisse. Mansour Cama a souligné que les Pme accèdent difficilement aux financements et que les politiques volontaristes de l’Etat produisent parfois des contraintes d’ordre budgétaires. Pour lui, il faut alors un plan de relance pour sauver notre économie, c’est-à-dire « définir ce qu’il faut faire et où aller ».

Aly DIOUF

AXE NOTTO-NDIOSMONE-PALMARIN : 165 villages alimentés en eau potable d’ici 2010


Le ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, de l’Hydraulique et de l’Assainissement Oumar Sarr, a procédé hier, à Tassette, au lancement officiel du projet d’Alimentation en eau potable (Aep) des localités de l’axe Notto-Ndiosmone-Palmarin. Cet ouvrage d’un coût de près de 20 milliards de Fcfa va desservir 165 villages. La fin des travaux est prévue pour fin 2010.

En septembre 2010, 165 villages se trouvant dans les régions de Thiès et de Fatick auront accès à une eau potable de qualité. La plupart de ces villages sont situés dans des zones où l’eau est soit salée, soit contient du fluor. Selon le ministre d’Etat, Oumar Sarr, l’Etat a décidé, dans le cadre de sa politique d’atteinte des Omd, de mettre sur pied un programme de transfert d’eau vers ces localités avec le projet d’Alimentation en eau potable (Aep) des localités de l’axe Notto-Ndiosmone-Palmarin. Il précise que le projet entre dans le cadre de la Décentralisation et a coûté 19, 217 milliards de Fcfa. Il est financé par la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea), le Fonds saoudien pour le développement (Fsd), la Banque islamique de développement (Bid) et l’Etat du Sénégal.

Le projet compte 3 composantes, renseigne le directeur de l’Hydraulique rural, Diène Faye. La composante 1 couvre la réalisation des équipements de pompage, de la conduite de refoulement, du réservoir de 5.000 m3, du système d’adduction ainsi que des conduites de distribution à partir du réservoir qui se trouve à Tassette - construite sur une colline de 82 m de hauteur - jusqu’à Mbafaye dans la Communauté rurale de Ndiaganiao. Mais aussi l’électrification. Les entreprises doivent installer les équipements électromécaniques et électriques des 4 forages. Elles doivent aussi installer un réseau de collectes et de distribution de l’eau et la construction de quelques ouvrages comme le réservoir, les abris des 4 forages, leurs clôtures mais aussi la piste d’accès et la villa d’astreinte. Les travaux de la composante 1, selon Diène Faye, sont avancés.

La composante II est confiée à l’entreprise qui couvre les adductions et les antennes d’alimentation des localités du triangle Mbafaye, Sandiara et Thiadiaye. Elle représente 224.952 ml de canalisation et nécessite la fourniture, la pose de 170 ouvrages de ventouses et 169 ouvrages de vidange et la réalisation de 180 bornes fontaines et de 1.810 branchements particuliers. Ici, les travaux sont moins avancés que ceux de la composante I. La durée des travaux est de 23 mois. La composante III sera de 10 mois. Elle sera incessamment attribuée. Le lot I couvre les adductions et les antennes d’alimentation des localités de la branche Est, c’est-à-dire Thiadiaye, Ndiosmone, Fimela et Mar Facao. Le lot II couvre les adductions et les antennes d’alimentation des localités de la branche Ouest, constituée par Thiadiaye, Nguéniène, Samba Dia et Palmarin.

Le lancement officiel de l’Aep s’est effectué hier à Tassette par le ministre d’Etat Oumar Sarr. C’était en présence des partenaires de l’Etat dans ce projet comme Hassan Atlas du Fsd ou Abdel Wahab Chérif de la Bid, mais aussi des élus locaux et des parlementaires des collectivités locales concernées.

Aly DIOUF

Membres

Qui êtes-vous ?

Dans ce blog, vous aurez une présentation impertinente, de l'actualité, d'un fait, d'un évènement, voire d'une réalité, des tranches de vie, une histoire, un concept... relatif à la Petite Côte ou le département de Mbour si vous voulez. Le professionnel de l'information que je suis va, pour le plus clair du temps, présentater les faits et les interpréter souvent.