vendredi 3 juillet 2009
COOPERATION DÉCENTRALISÉ-MICRO JARDINS : LA FAO MISE SUR L’AGRICULTURE URBAINE POUR LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
lundi 22 juin 2009
SEMAINE NATIONALE CONTRE LA DROGUE : Une synergie d’actions pour venir a bout d’une pratique néfaste
Du 20 au 26 juin prochain, notre pays va célébrer la semaine nationale de mobilisation contre la drogue.
Cette semaine sera la 22ème du genre. Cette année, le slogan est « Pour une synergie d’actions contre la drogue ». Une devise qui entre dans le cadre du thème triennal qui est « la drogue contrôle-t-elle ta vie, ta communauté ? Pas de place à la drogue ! ».
Selon le coordonnateur du Comité interministériel de lutte contre la drogue (Cild), Assane Sall, quatre événements phares vont marquer la célébration de cette édition. Il y a d’abord la cérémonie de lancement qui aura lieu à Podor, le samedi 20 juin.
Cette manifestation sera rehaussée par la présence du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de la Décentralisation qui est, par ailleurs, président du Cild. Cheikh Tidiane Sy y sera avec son staff et les acteurs de la lutte contre la drogue.
Le deuxième rendez-vous de la semaine sera le 25 juin. Pendant cette date, l’Ong Jamra va organiser sa journée au théâtre national Daniel Sorano. Le lendemain, le 26 juin, qui coïncide avec la journée internationale, il sera procédé à l’incinération des drogues saisies à Dakar et sa banlieue aux alentours des Mamelles.
A la date d’avant-hier, les quantités de drogues saisies par la gendarmerie sont de 4,15 tonnes de chanvre indien et 34,1 kilogrammes de cocaïne.
C’est compte non tenu, a expliqué Mamour Bâ du Cild, des saisies de la police, de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) et de la douane.
Le quatrième et dernier événement phare de cette semaine aura lieu dans l’après midi du 26. Des manifestations seront co-organisées par des associations de Guédiawaye où aura lieu la cérémonie de clôture.
Selon le président de la Fédération des Ong sénégalaises de lutte contre la drogue (Fonselud), Cheikh Diop, à coté de ces événements phares, d’autres manifestations sont prévues à travers les quartiers de Dakar, mais aussi sur l’ensemble du territoire national.
BONNE GOUVERNANCE : Les comptes nationaux seront trimestriels d’ici 2 ans
Dans deux ans, les comptes nationaux annuels retraçant l’évolution de l’économie vont céder la place aux comptes nationaux trimestriels. L’annonce est faite par Babakar Fall, le Directeur général (Dg) de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd). C’était mardi à l’occasion d’un atelier de présentation des résultats provisoires des comptes nationaux trimestriels du Sénégal. Notre pays s’était engagé à élaborer des comptes trimestriels. Selon Monsieur Fall, le projet-pilote, commencé en 2008, a bénéficié du soutien du Fmi, de l’Institut national français de la statistique et des études économiques (Insee), de la Direction de la comptabilité nationale du Maroc et du Projet d’appui au programme national de bonne gouvernance (Papnbg).
Le calcul de comptes trimestriels fait parties des exigences de la Norme spéciale de diffusion des données (Nsdd) du Fmi. Celle-ci, qui est établie en mars 1996, est la norme spéciale de diffusion des données. Elle exige la diffusion dans des délais réguliers et avec une périodicité établie, un certain nombre d’indicateurs économiques dont le Produit intérieur brut (Pib) trimestriel. Ce dernier est actuellement utilisé dans des pays de l’Ocde et de l’Union européenne. Des pays asiatiques et latino-américains ont commencé aussi à l’utiliser. En Afrique, le Maroc et la Tunisie sont les pionniers. En l’adoptant, soutient Babakar Fall, le Sénégal souhaite se hisser rapidement aux standards internationaux, mais aussi assurer une meilleure cohérence dans le suivi de la conjoncture économique.
Pour le chef de l’Unité de la coopération technique internationale à l’Insee, Alain Tranap, « l’intérêt particulier que présentent les comptent trimestriels tient essentiellement au fait qu’ils constituent le seul ensemble cohérent d’indicateurs qui soit disponible à bref délai et apte à fournir une vue globale de l’activité économique récente ». Il souligne qu’il y a « une longue route à faire » et préconise une approche méthodique, une base de données trimestrielles ou encore un partenariat avec les producteurs de données. Bakary Sacko, du volet statistique de la composante économie du Papnbg, a salué l’élaboration des comptes trimestriels du Sénégal permettant d’améliorer les produits statistiques et donner ainsi beaucoup plus de visibilité.
lundi 8 juin 2009
Kaay Fecc : Une cinquième édition positive
samedi 6 juin 2009
DÉVELOPPEMENT LOCAL : GRAND-YOFF VEUT ÊTRE LA PREMIÈRE COMMUNE DE DAKAR
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La commune d’arrondissement de Grand-Yoff veut être la première des 19 du département de Dakar en matière de développement local. L’édile de cette municipalité l’a réaffirmé dimanche dernier au quartier Khar Yalla. C’était durant une journée d’investissement humain (Set-Setal) dans le cadre du partenariat entre la Fédération des associations féminines du Sénégal (Fafs) et le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp). Cette action, selon ses initiateurs, vise à « renforcer la sensibilisation dans les zones à fort taux de prévalence ». Le maire, Mamadou Mbaye et son équipe ont fait le déplacement dans ce quartier où habite le maire de Dakar, Khalifa Sall. Il y avait aussi l’ancien maire, Babacar Ndao. Devant les populations, les deux hommes ont réaffirmé leur volonté de transcender leurs divergences politiques et de travailler collégialement au bénéfice de Grand-Yoff. Aly DIOUF |
FORCE DE PROPOSITION : LA CFD POUR UN NOUVEAU TYPE DE MILITANTISME
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Le landerneau politique sénégalais vient de s’enrichir d’une nouvelle organisation. La Convergence des forces pour le développement du Sénégal (Cfd) est lancée officiellement ce samedi à la Place du souvenir. Ce mouvement, qui aspire de devenir la « pièce locomotrice de la Génération du concret (Gc) », ambitionne, selon son coordonnateur, Cheikh Diop, de « transformer le paysage économique du Sénégal ». « Nous ne sommes pas dans l’opposition, nous ne sommes pas contre le président Wade, nous sommes une force de proposition à sa politique », a dit M. Diop, ancien président du comité scientifique du Forum de la banlieue. Jetant un « regard responsable » sur les récentes élections, il a parlé d’un « échec de la Gc ». Il a soutenu que « le Pds est malade de ses dirigeants » et est miné par une « mauvaise foi de ses responsables » et un certain « essoufflement politique », d’où l’importance de la « nouvelle mission » de la Gc. La Cfd, qui a déploré l’existence de 120 partis politiques soutient que « les Sénégalais ont besoin d’être fédérés, de se réconcilier avec eux-mêmes ». Aly DIOUF |
IFACE-DROITS DU CONSOMMATEUR : UNE AFFAIRE DE TOUS LES CITOYENS
Dans le cadre des journées portes ouvertes de l’Institut de formation en administration et en création d’entreprise (Iface), de la Faseg de l’Ucad, Momar Ndao de l’Association du consommateur du Sénégal (Ascosen) a été invité à y donner une conférence ce week-end sur les droits du consommateur à travers le thème : « Protection des consommateurs au Sénégal, l’exemple de l’Ascosen ». Faisant la genèse de ce droit, M. Ndao a dit que le discours du président Kennedy devant le congrès américain, le 15 mars 1962, a engendré quatre droits fondamentaux liés à la consommation. Il s’agit, entre autres, du droit d’informer contre la publicité fallacieuse, le droit de choisir et le droit à la sécurité. Il a aussi fait l’historique de la protection des consommateurs au Sénégal avec la création en 1975 de la première association consumériste en passant par la création de l’Ascosen, de l’Adeetels et de l’Adec, jusqu’à Sos consommateurs. Les actions de ces organisations consuméristes sont, explique-t-il, le lobbying, l’éducation et l’information ; cela afin d’assurer la protection des consommateurs. 3nous sommes souvent désarmés face à ce que nous consommons », a reconnu M. Kane qui s’est félicité du combat des consuméristes. De l’avis de Meïssa Babou, professeur de Marketing, « au-delà du marketeur, le droit du consommateur doit intéresser tous les citoyens ». A. DIOUF |
CRISE ÉCONOMIQUE : Repenser la politique industrielle
L’économie nationale est, on le sait, affectée par la crise économique mondiale. En conférence publique avant-hier au Centre de recherche ouest-africain (Croa) sur la question, Mansour Cama du Conseil national du patronat (Cnp) est revenu sur les voies et moyens pour sa relance. Un soutient de l’Etat à l’économie nationale, une accélération de l’intégration régionale, un investissement public/privé, une diversification des partenariats, une bonne gouvernance aussi bien publique que privée, le développement des services, booster la production nationale, insister sur la formation, organiser la recherche économique, revenir à la prospection et à la planification adéquate... Voilà, entre autres, les solutions proposées par le président du Conseil national du patronat (Cnp) afin de relancer l’économie nationale affectée par la crise financière mondiale. Mansour Cama abordait, avant-hier, ce thème au Centre de recherche ouest-africain (Croa), à l’occasion d’une conférence publique organisée par les Alumni (anciens boursiers) du département d’Etat américain. Le conférencier, lui-même un ancien de l’Université Georgetown de Washington, a beaucoup insisté sur la transparence et le contrôle citoyen pour ce faire. Des spécialistes comme l’ancien ministre socialiste, Mamadou Faye, le parlementaire Mamour Cissé ou encore Coumba Ndoffène Diouf de la Faculté des Sciences économiques et de Gestion de l’Ucad ont intervenu. Ils estiment qu’il faut repenser notre politique industrielle et intervenir, si nécessaire, voire même rebâtir l’économie mondiale. Auparavant, le conférencier a soutenu que la crise n’est pas arrivée en trouvant une économie bien solide. Il a rappelé les crises alimentaires et énergétiques, la dette intérieure, la relative maîtrise de l’inflation ou encore le « manque de concertation avec les acteurs économiques ». De son point de vue, le profil de l’économie sénégalaise dépend beaucoup des importations et le tourisme - qui a connu une baisse de 30% de ses activités - est le secteur le plus touché. Il a aussi soutenu que les transferts des émigrés - qui a atteint un pic - l’aide publique au développement et l’investissement direct étranger pourraient connaitre une baisse. Mansour Cama a souligné que les Pme accèdent difficilement aux financements et que les politiques volontaristes de l’Etat produisent parfois des contraintes d’ordre budgétaires. Pour lui, il faut alors un plan de relance pour sauver notre économie, c’est-à-dire « définir ce qu’il faut faire et où aller ». Aly DIOUF |
AXE NOTTO-NDIOSMONE-PALMARIN : 165 villages alimentés en eau potable d’ici 2010
Le ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, de l’Hydraulique et de l’Assainissement Oumar Sarr, a procédé hier, à Tassette, au lancement officiel du projet d’Alimentation en eau potable (Aep) des localités de l’axe Notto-Ndiosmone-Palmarin. Cet ouvrage d’un coût de près de 20 milliards de Fcfa va desservir 165 villages. La fin des travaux est prévue pour fin 2010. En septembre 2010, 165 villages se trouvant dans les régions de Thiès et de Fatick auront accès à une eau potable de qualité. La plupart de ces villages sont situés dans des zones où l’eau est soit salée, soit contient du fluor. Selon le ministre d’Etat, Oumar Sarr, l’Etat a décidé, dans le cadre de sa politique d’atteinte des Omd, de mettre sur pied un programme de transfert d’eau vers ces localités avec le projet d’Alimentation en eau potable (Aep) des localités de l’axe Notto-Ndiosmone-Palmarin. Il précise que le projet entre dans le cadre de la Décentralisation et a coûté 19, 217 milliards de Fcfa. Il est financé par la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea), le Fonds saoudien pour le développement (Fsd), la Banque islamique de développement (Bid) et l’Etat du Sénégal. Le projet compte 3 composantes, renseigne le directeur de l’Hydraulique rural, Diène Faye. La composante 1 couvre la réalisation des équipements de pompage, de la conduite de refoulement, du réservoir de 5.000 m3, du système d’adduction ainsi que des conduites de distribution à partir du réservoir qui se trouve à Tassette - construite sur une colline de 82 m de hauteur - jusqu’à Mbafaye dans la Communauté rurale de Ndiaganiao. Mais aussi l’électrification. Les entreprises doivent installer les équipements électromécaniques et électriques des 4 forages. Elles doivent aussi installer un réseau de collectes et de distribution de l’eau et la construction de quelques ouvrages comme le réservoir, les abris des 4 forages, leurs clôtures mais aussi la piste d’accès et la villa d’astreinte. Les travaux de la composante 1, selon Diène Faye, sont avancés. La composante II est confiée à l’entreprise qui couvre les adductions et les antennes d’alimentation des localités du triangle Mbafaye, Sandiara et Thiadiaye. Elle représente 224.952 ml de canalisation et nécessite la fourniture, la pose de 170 ouvrages de ventouses et 169 ouvrages de vidange et la réalisation de 180 bornes fontaines et de 1.810 branchements particuliers. Ici, les travaux sont moins avancés que ceux de la composante I. La durée des travaux est de 23 mois. La composante III sera de 10 mois. Elle sera incessamment attribuée. Le lot I couvre les adductions et les antennes d’alimentation des localités de la branche Est, c’est-à-dire Thiadiaye, Ndiosmone, Fimela et Mar Facao. Le lot II couvre les adductions et les antennes d’alimentation des localités de la branche Ouest, constituée par Thiadiaye, Nguéniène, Samba Dia et Palmarin. Le lancement officiel de l’Aep s’est effectué hier à Tassette par le ministre d’Etat Oumar Sarr. C’était en présence des partenaires de l’Etat dans ce projet comme Hassan Atlas du Fsd ou Abdel Wahab Chérif de la Bid, mais aussi des élus locaux et des parlementaires des collectivités locales concernées. Aly DIOUF |
jeudi 28 mai 2009
JOURNÉE DE L’AFRIQUE : L’Europe va renforcer son partenariat avec le continent
« Les continents d’Afrique et d’Europe, en travaillant ensemble, peuvent apporter à leurs peuples le développement et le progrès. Nous avons élaboré une stratégie, il nous faut maintenant créer des plates-formes de dialogue et agir », a dit le Commissaire européen en exercice pour le Développement et l’aide humanitaire. Selon Olli Rehn qui s’exprimait à l’occasion de la Journée de l’Afrique, les peuples des deux continents partagent les mêmes espoirs, les mêmes valeurs et les mêmes intérêts. Ils peuvent ensemble relever les défis auxquels ils sont confrontés aujourd’hui, comme la crise économique, la pauvreté, le changement climatique ou l’immigration clandestine ». La Journée de l’Afrique commémore chaque année l’anniversaire de la création de l’Organisation de l’Union africaine (Oua), l’actuelle Union africaine, le 25 mai 1963. Selon un communiqué de presse de la commission de l’Union européenne (Ue) à Dakar, le partenariat Ue-Afrique, en particulier le premier Plan d’action stratégique pour la période 2008-2010, propose des stratégies communes dans 8 domaines dont la paix et la sécurité, l’immigration, le changement climatique et le commerce.
CHEMIN DE FER : LE RTA-S POUR LA RENATIONALISATION
TÉLÉPHONIE MOBILE : UNE NOUVELLE GAMME PRÉPAYÉE ADOSSÉE A ORANGE
lundi 25 mai 2009
NOMINATION DE SERIGNE MAMADOU BOUSSO LEYE : LES ARTISTES DE PIKINE S’EN FÉLICITENT
Ainsi, beaucoup d’artistes de la banlieue ont fait des prestations pour égayer le nombreux public. Le concerné, qui a exprimé sa reconnaissance au président de la République, ainsi qu’à son Premier ministre, s’est réjoui de la réaction de ses concitoyens de Pikine. De son point de vue, 75 % des artistes de Dakar sont de la banlieue qu’il a considérée comme « un vivier culturel ». Il a surtout plaidé pour la consolidation des acquis dans ce département ministériel.
PATRIMOINE MATÉRIEL ET IMMATÉRIEL : Convergences de vues sur le droit à la propriété
« Le patrimoine est indispensable à l’effectivité de la liberté », c’est la conviction du professeur Serigne Diop. Le ministre d’Etat s’exprimait à l’occasion de la conférence sur « Liberté et droit de propriété » organisée, samedi dernier, par la fondation Friedrich Naumann. Il estime que « la propriété est une garantie de la jouissance de la liberté ». Revisitant le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes et du Contrat social de Jean-Jacques Rousseau, le constitutionnaliste dira que c’est le penseur français qui a installé la propriété dans l’état de nature. En d’autres termes, « la propriété est un droit naturel imprescriptible » et que nul ne peut être arbitrairement privé de celle-ci. Une idée que partage le directeur régional de la fondation Friedrich Naumann, Werner Nowak. A l’en croire, la propriété est un facteur d’harmonie du corps social et la liberté, la base de tout bien social. Les deux concepts, explique-t-il, ne sont pas indépendants l’un de l’autre, car « on ne peut être propriétaire que si on est libre de posséder une chose ».
Là-dessus, le ministre délégué en charge de la Décentralisation et des Collectivités locales, Aliou Sow, dira qu’une « société qui se veut cohérente et stable doit mettre l’accent sur le droit de propriété pour stimuler la création ». Selon le directeur de Cabinet du ministre d’Etat, ministre des Mines, de l’Industrie, de la Transformation agricole et des produits alimentaires et des Pme, « celui qui n’a pas droit aux produits de ses efforts n’a pas la certitude de pouvoir entretenir sa vie de la façon qu’il désire ».
Mar Lô rappelle que les formidables enjeux liés à la liberté et aux droits de la propriété font que les autorités étatiques ont érigé leur protection au rang de priorités. Il a rappelé, à cet effet, la conférence internationale organisée par le Sénégal, en novembre 2008, sur la propriété intellectuelle et le développement économique et social des Etats membres de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi).
D’autres spécialistes sont aussi intervenus sur le thème. C’est ainsi que le professeur Ibrahima Camara, faisant l’introduction générale aux droits de la propriété, a abordé l’interaction entre liberté et droits de propriété, la structuration de la propriété ainsi que les conventions nationales et internationales. La directrice du Bureau sénégalais des droits d’auteurs (Bsda), Diabé Siby, est revenue sur « les droits d’auteur et droits voisins » et le professeur Mamadou Aliou Diallo sur le « droit foncier et le droit immobilier ». Auparavant, le chef du service de la propriété industrielle, la structure nationale de liaison avec l’Oapi, Adji Diop Sall, est revenu sur « les différents actifs de la propriété industrielle régis par l’Accord de Bangui ».
samedi 21 février 2009
Auguste Mbagnick SENE, ancien capitaine des ’Lions’ : La force tranquille
Doublement champion d’Afrique et de la Cedeao en lutte traditionnelle, Auguste Mbagnick Sène n’a plus rien à prouver sur le plan continental. Cet admirateur de Manga II et de Yékini ne rêve pas tout simplement d’être ‘roi des arènes’. Il veut aussi être champion du monde. Même s’il tarde à s’imposer sur le plan national.
Au téléphone, c’est une voix innocente qui débute mollement des propos pesés et mesurés. L’on est, même, tenté de se demander qui est ce gamin au bout du fil qui se fait passer pour Auguste Mbagnick Sène, le double champion d’Afrique de lutte africaine. Il faut le voir pour savoir que c’est un véritable mastodonte. Son 1,92 mètre porte bien ses 110 kilos. A 28 ans, le natif de Gandiol - à une dizaine de kilomètres de Mbour - est un lutteur accompli sans histoire. Une force tranquille. C’est ce garçon au visage angélique qui fut, de 2005 à 2007, le capitaine de l’équipe nationale de lutte. Une discipline dont il considère la pratique comme un sacerdoce. ‘Chez nous, la lutte est une affaire de famille’, souligne-t-il calmement. Amin, le grand frère, est connu sur la Petite Côte. Le père, aussi, l’était.C’est sur cette Petite Côte, mais aussi à Diohine où il a fait une partie de sa scolarité, qu’il va développer son goût pour la lutte et affiner en même temps ses techniques. En pays sérère, la lutte est pour les jeunes le passe-temps favori. Là-bas, elle se fait sans frappe. Le jeune Auguste était techniquement doué. Ses idoles avaient pour noms Latyr de ‘Croisement’ et Manga II. Comme l’ancien ‘roi des arènes’, il sera champion.C’est à l’âge de 16 ans qu’il gagne son premier drapeau. C’était en 1997. Il avait reçu ‘douze yards et dix mille Francs Cfa’, comme tout prix. Pas une fortune, certes, mais certainement un dopant. Et le placide poupon de poursuivre son parcours. Avec un point d’orgue : ‘Mon drapeau Ndef Leng m’a vraiment marqué. Il y avait 126 lutteurs et beaucoup de poids lourds’. La gloire lui sourit. Les portes de la renommée s’ouvrent à son honneur. Jusqu’au-delà des frontières nationales. Ainsi, il est invité en Gambie, où il rafle la mise d’un tournoi. ‘Un taureau’, renseigne-t-il. En 2005, il étrenne sa première sélection en équipe nationale de lutte et en est désigné capitaine. Une belle occasion pour confirmer tout le bien qu’on pense de lui. Une occasion à ne point vendanger. Cette année-là, à Niamey lors du tournoi de la Cedeao, il gagne deux médailles d’or et le trophée du meilleur lutteur. En Guinée, l’année suivante, il gagne deux médailles d’or et le titre de champion d’Afrique. L’année 2007 sera doublement une réussite. A Niamey, Auguste remporte une médaille d’or et une autre en argent au tournoi de la Cedeao. En Egypte, il sera, à nouveau, champion d’Afrique. Un éloquent palmarès en équipe nationale qu’il pouvait orner davantage cette année avec le titre de champion de la Cedeao, remporté par les ‘Lions’ samedi à Iba Mar Diop (voir par ailleurs). Mais le ‘Lion’ n’était pas de la partie pour des raisons qu’il refuse d’évoquer. En tout cas, il affirme n’avoir pas fait défection, comme prétendu.Au plan national, Auguste Mbagnick Séne connaît un parcours relativement similaire à celui qu’il a fait en sélection. Et pourtant… ‘Les gens font souvent des erreurs sur mon palmarès national’, précise l’ancien sociétaire de l’écurie Mbour. Il souligne : ‘J’ai fait neuf combats et j’ai eu huit victoires et une défaite’. Ce discret garçon est d’avis qu’il y a ‘parfois de l’injustice’ dans l’arène. Toutefois, il a pris conscience des reproches qu’on lui fait en lutte avec frappe. Et, ‘sur conseil parental’, il a, au mois de décembre dernier, rejoint l’école de lutte Manga II. Ce cœur à prendre : ‘J’apprends beaucoup de choses et les Sénégalais vont le découvrir l’année prochaine’.Si Manga II, son maître, est en même temps son idole, sa référence c’est Yékini. A ces deux pontes de l’arène, il rêve un jour de succéder. Mieux, le double champion d’Afrique rêve d’être champion du monde. Pour cela, il se dit prêt à affronter tous les lutteurs qui se dresseront sur son passage. Sauf, bien sûr, les pensionnaires de l’Ecole de lutte Manga II et de l’écurie Mbour de Bombardier, mais surtout Issa Pouye. C’est qu’entre Auguste et le pensionnaire de l’écurie Thiaroye, en plus d’une amitié sans fard, il y a une ressemblance étonnante. A la seule différence, le colosse à la voix de chérubin est d’une timidité légendaire, due en grande partie à ‘son éducation’.
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- LES ECHOS DE LA PETITE COTE
- Dans ce blog, vous aurez une présentation impertinente, de l'actualité, d'un fait, d'un évènement, voire d'une réalité, des tranches de vie, une histoire, un concept... relatif à la Petite Côte ou le département de Mbour si vous voulez. Le professionnel de l'information que je suis va, pour le plus clair du temps, présentater les faits et les interpréter souvent.